Marronnier : Botanique et histoire
Le marronnier appartient à la famille des Sapindaceae. Il compte deux genres : Aesculus et Pavia. Il existe une trentaine d’espèces d’arbres et d’arbustes des régions tempérées de l’hémisphère Nord. Toutes ces espèces ont des feuilles longuement pétiolées composées de folioles à bords dentés en nombre impair (de 5 à 9). Les fleurs sont groupées en importantes panicules dressées ; les fruits sont des marrons à capsules épineuses ou non. Il parvint de Constantinople en Europe occidentale en 1576 grâce à des graines expédiées à Charles de l’Escluse étudiant alors à la célèbre faculté de Montpellier. Il les planta dans les jardins impériaux de Vienne. Le marronnier arriva à Paris en 1615 grâce au botaniste français Bachelier. L’aesculus hippocastranum peut mesurer 25-30m.
Anecdotes et usages
Anecdotes et usages
Le mot marron désigne aussi une grosse châtaigne et ainsi un gros châtaignier peut s’appeler marronnier. Aussi c’est pour les distinguer que l’on dit marronnier d’Inde. La couleur éponyme vient du fruit, le marron. Son nom apparaît en 1533 dans Pantagruel de Rabelais avec le sens lié au châtaignier. La saponine contenue dans le fruit fut jadis utilisée pour le blanchissage, la fabrication des bougies et de la colle à bois.
Indications et phytothérapie
La substance contenue dans le fruit et l’écorce du marronnier, appelée aesculine est aujourd’hui utilisée pour ses propriétés vaso-constrictives.
Avec l’été et les jambes lourdes c’est un bel allié. Il est anti œdémateux, circulatoire, anti-inflammatoire...
Galéniques
Le marron et son écorce sont utilisés en phytothérapie et gemmothérapie.
Article rédigé par Karine Pélissier Praticienne Naturopathe Lyon
Sources Bibliographie :
La Magestueuse histoire des noms des arbres Henriette Walter et Pierre Avenas
Arbres d’Europe occidentale Bordas
WIKIPHYTO
Les indications données ne remplacent en rien un avis médical, il peut y avoir des contre-indications.
Crédit photographique Karine Pélissier
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